Les Princes du Thé

Avis principal par louchama

Un shôjo bien agréable à lire avec un scénario pour le moins original, c’est ce que je pense de ce shôjo. Il s’y dégage une ambiance très fraiche sans trop de prise de tête avec des personnages très attachants et pas désagréables du tout  à regarder surtout en ce qui concerne le merveilleux prince Assam qui apporte la touche d’exotisme à ce manga ^^ . Les dessins sont très réussis l’auteur parvient à mettre en évidence les origines variées de nos personnages, il y en a pour tout les goûts du prince du thé Indien Assam (notre forte tête qu’on adore) au prince anglais aux airs d’ange, Earl Grey en passant par la Chine avec le très maniéré prince Hong (magnifique ^^) on est charmé par ces petits êtres habitant un royaume lointain qui n’ont qu’un seul but: celui de satisfaire trois de nos vœux ! Mais bien sûr, on se rendra vite compte que ça n’est pas si simple surtout quand ces petits princes on la capacité de se transformer en beaux jeunes hommes et que l’amour s’installe…

J’ai adoré suivre l’évolution du couple Taiko/Assam, c’était subtil et si mignon! Assam fait vraiment rêver et amuse beaucoup par son fort caractère et Taiko est l’exemple typique de l’héroïne qui ne veut pas s’avouer à elle même son amour pour le bel indien.

Le tout étant servi dans une ambiance assez scolaire entre le club du thé tenu par Taiko et ses amis et toutes les petites sorties ou voyages de classe qui permettront aux princes et à leur maitres de souder leur liens, seulement voilà c’est assez problématique vu que les princes ne peuvent pas rester indéfiniment sur Terre.

L’histoire s’intensifie aussi lorsqu’on aborde les complots au royaume des princes du thé concernant le passé de certains personnages et on remarque alors un scénario plus poussé, même s’il ne l’est pas autant au niveau de la romance.(snif)

Seul bémol pour ce shôjo, c’est la fin qui m’a justement laissée un peu sur ma faim (oh! le jeu de mots), je m’attendais vraiment à quelque chose de plus marquant mais bon au final le shôjo garde son style léger et frais jusqu’au bout ! Et le one shot « 10 ans après » m’a fait très plaisir !